Augmentation de l’infidélité chez les femmes

Il n’y a plus aucun doute que l’ère dans lequel nous vivons tend à favoriser l’accès aux petites rencontres et flirts en tout genre. Avec la création d’innombrables sites destinés à ces rencontres, la moyenne des français ayant au moins eu une première expérience sur ce genre de site s’était élevée à 40%. Ce chiffre a cependant évolué avec l’avancée technologique qui permet aujourd’hui de repérer sur son Smartphone les profils disponibles dans son secteur.   La majorité de ces utilisateurs déclarent s’approprier ces technologies pour le sexe. Une grande partie d’entre eux sont en couple. Mais qu’en est-il de l’infidélité chez les femmes ?

Une croissance nette de l’infidélité chez les françaises

D’après les chiffres donnés à l’issue de l’étude réalisée par François Kraus pour l’IFOP, la moyenne des françaises ayant trompé leur conjoint n’a cessé de monter en flèche depuis 1970. Cette moyenne est allée de 10% pour en arriver à 33% aujourd’hui. Une partie de ces femmes déclarent vivre une relation extraconjugale en ce moment même tandis qu’une autre partie n’éprouve en aucun du remord, mais espère même trouver l’occasion de renouveler l’expérience.

Une constante existe entre la tendance infidèle et le statut social, le milieu de vie ainsi que l’expérience sexuelle. En effet, un statut social élevé aurait tendance à favoriser la conduite adultérine. Les cadres supérieurs ont perdu toute inhibition quant aux jugements portés par la société concernant les relations extraconjugales. Du fait de leur indépendance matérielle, les répercussions que pourraient avoir les infidélités sur leur situation financière ne représentent pour eux aucunement un blocage.

Dans ce même ordre, les grandes agglomérations abriteraient plus d’infidèles comparées aux petites villes. Les chiffres sont favorisés par le côté anonyme des grandes villes et la majorité des candidats aux nouvelles rencontres se trouvent être citadine. L’expérience sexuelle de certaines favoriserait également un comportement enclin à l’adultère. Selon les statistiques, à ce propos, la majorité des pratiquantes sont en dessous de la quarantaine et ne sont en couple que depuis moins de trois ans. Ces dernières  affichent déjà un palmarès de plus de dix amants. Mais les femmes sont encore loin d’arriver à concurrencer les hommes en termes de chiffres.

Les femmes s’intéressent moins aux rencontres virtuelles que les hommes

Malgré l’expansion des sites de rencontres, ces derniers ne sont pas nécessairement l’image même de l’émancipation sexuelle de la femme, contrairement aux théories avancées sur le sujet. L’écart entre la popularité des sites de rencontre chez les hommes et les femmes est écrasant.

Depuis la création du premier site de rencontres, la fréquentation masculine est restée très loin devant celle des femmes. Il est indéniable qu’avec la libéralisation de la navigation sur internet, les sites de rencontres ont connu une nette expansion. Mais le public féminin ayant recours à leurs services le ferait non sans hésitation.

Selon la chercheuse Marie Bergström, les sites de rencontres ont aux yeux de certaines, une image ancrée et bien trop prévisible de moteur de recherche pour des aventures sexuelles. Les femmes ont ainsi plus d’appréhension quant au fait d’y adhérer par rapport aux hommes.

Une peur des préjugés sociaux

Dans notre société actuelle, bien que libérée et contemporaine, subsiste encore aujourd’hui l’image de la sexualité féminine comme étant inhibée et restrictive. Il serait donc très mal vu, pour une femme contrairement à un homme, de s’adonner à des expériences virtuelles sur fond de sexe.

Malgré tout, l’évolution des sites de rencontres tend à confronter cette conception machiste à coup de rébellion. Près de la moitié de la population féminine se serait donc déjà laissée séduite par des petits jeux coquins sur différents sites. Ces flirts qui pour la plupart en est resté à ce stade, sont tout de même considérés comme étant une forme virtuelle d’infidélité.

Si la protection de l’identité des utilisateurs peut éventuellement être garantie par ces sites, il est possible que les tendances sexuelles des femmes rattrapent celles des hommes dans quelques années.

Avant d’en arriver à ce stade, il serait surtout important de renverser totalement les codes selon lesquels les femmes dépendraient financièrement des hommes, et même pour les frais d’adhésion aux sites. Aujourd’hui encore, cette dépendance financière laisse aux hommes un certain pouvoir sur la sexualité de la femme.